Etude de conception d'un plan d'hydraulique douce sur le bassin versant du Clignon
Le syndicat intercommunal pour la gestion du bassin versant du Clignon a lancé une étude de conception d’un plan d’hydraulique douce sur le bassin versant du Clignon amont en août 2016. Cette étude est actuellement menée par le bureau d’études LIOSE.
Cette étude a pour objectifs :
Cette étude a pour objectifs :
- La mise en place de mesures agronomiques visant à la réduction à la source du ruissellement et de l’érosion ;
- L'implantation d’aménagements d’hydraulique douce (haies, bandes enherbées, mares tampons,…).
Contribuant à:
- La réduction des pollutions vers les milieux naturels ;
- L’écrêtement des crues par le ralentissement des écoulements et ainsi la protection des biens et des personnes.
Comptes-rendus de réunions - étude en cours
29 août 2016 | 10 février 2017 | 23 février 2017 |
Contexte
En juillet 2000, une cinquantaine d’habitations, dans le hameau de Buire (commune d’Epaux-Bézu), ont notamment été touchées par les inondations suite au débordement du cours d’eau de Clignon. Certaines habitations ont subi une lame d’eau boueuse de plus de 1,5 m de hauteur.
Suite à cet évènement, les études réalisées successivement par HYDRATEC (en 2001), puis par SOGETI (2003 à 2006), ont démontré la nécessité d’écrêter la crue par stockage d’eau en amont de Buire, notamment en décalant les apports des différents vallons. Pour différentes raisons économiques et de manque de maître d'ouvrage, ces études n'ont pas eu de suite.
Suite à la répétition de ces phénomènes d’inondations et de coulées de boue en 2012 puis 2016 et à la prise de la compétence « maîtrise du ruissellement et de l'érosion », le syndicat intercommunal pour la gestion du bassin versant du Clignon a décidé de lancer une étude de conception d’un plan d’hydraulique douce sur le bassin versant du Clignon amont, décomposée en deux phases :
Suite à cet évènement, les études réalisées successivement par HYDRATEC (en 2001), puis par SOGETI (2003 à 2006), ont démontré la nécessité d’écrêter la crue par stockage d’eau en amont de Buire, notamment en décalant les apports des différents vallons. Pour différentes raisons économiques et de manque de maître d'ouvrage, ces études n'ont pas eu de suite.
Suite à la répétition de ces phénomènes d’inondations et de coulées de boue en 2012 puis 2016 et à la prise de la compétence « maîtrise du ruissellement et de l'érosion », le syndicat intercommunal pour la gestion du bassin versant du Clignon a décidé de lancer une étude de conception d’un plan d’hydraulique douce sur le bassin versant du Clignon amont, décomposée en deux phases :
- Phase 1 : « Etat des lieux » qui aura pour objectif la compréhension des enjeux, de la situation actuelle et l’ébauche d’un scénario d’aménagement ;
- Phase 2 : « Propositions d’actions » qui aura pour objectif l’élaboration et la validation d’un plan d’aménagements sur le bassin versant comprenant des aménagements d’hydrauliques douces : linéaires (haies, bandes enherbées, noues, ..) et de rétention (mares tampons et talus de rétention).
Hameau de Buire, secteur sensible aux inondations |
Déroulement de l'étude
Actuellement, la phase 1 « Etat des lieux » est terminée et la phase 2 « Propositions d’actions » est en cours.
Les éléments importants du bilan de la phase 1 sont :
Les éléments importants du bilan de la phase 1 sont :
- Les caractéristiques topographiques, d’occupation du sol, des types de sols et la forte densité du réseau hydrographique du bassin versant du Clignon amont favorisent la formation et la propagation d’une importante crue en cas de forte pluviométrie, notamment suite à une saturation préalable des sols ;
- La section du lit mineur du Clignon au droit du hameau de Buire est insuffisante pour les débits de pointe d’une crue décennale et plus. Ainsi, le hameau est sensible à d’importantes inondations par débordement dans le lit majeur du Clignon, aujourd’hui urbanisé ;
- La gestion des eaux pluviales, notamment au niveau de la ZID de l’Omois pourrait être à améliorer d’un point de vue du débit de fuite.
Dans un premier temps, l’étude de conception vise à mettre en œuvre un plan d‘hydraulique douce pour faire face au problème de ruissellement et de l’érosion. Les aménagements proposés permettront un écrêtement de la pointe de crue, par un stockage des volumes excédentaires, un ralentissement dynamique des écoulements et une réduction à la source de la production de ruissellement.
Toutefois, pour une plus grande efficacité sur la réduction des risques d’inondation et de pollution des eaux, des démarches complémentaires sur ces trois volets (aménagement du bassin versant, aménagement du hameau de Buire et gestion des eaux pluviales de la ZID de l’Omois) sont à envisager.
De plus, la phase 2 « Propositions d’actions » est en cours. Le bureau d’études LIOSE a réalisé une enquête auprès des agriculteurs en décembre 2016. Le scénario d’aménagement issu de cette enquête a été retenu par les exploiants et les partenaires techniques et financiers.
Il est composé :
De plus, la phase 2 « Propositions d’actions » est en cours. Le bureau d’études LIOSE a réalisé une enquête auprès des agriculteurs en décembre 2016. Le scénario d’aménagement issu de cette enquête a été retenu par les exploiants et les partenaires techniques et financiers.
Il est composé :
- D’aménagements d’hydraulique douce linéaires (haies, bandes enherbées, noues,…)
- D’aménagements d’hydraulique douce de rétention (mares tampons et talus de rétention)
Exemple d'aménagement d'hydraulique douce linéaire (bande enherbée) | Exemple d'aménagement d'hydraulique douce de rétention (mare tampon) |
Suite de l'étude
Les prochaines étapes de cette étude sont :
- L’identification des propriétaires concernés par des aménagements ;
- La validation des aménagements par les propriétaires ;
- La signature de conventions entre l’exploitant, le propriétaire et le syndicat pour formaliser les accords ;
- L’élaboration des documents réglementaires (dossier de Déclaration d’Intérêt Général et Dossier Loi sur l’eau).
- Coût de l’étude de conception (Phases 1 et 2) : 25 200 € HT
- Participation financière de l’Agence de l’eau Seine Normandie : 60%
- Participation du Conseil Départemental de l’Aisne : 20%
- Etude réalisée par le bureau d’études LIOSE de ROYAUCOURT et CHAILVET
- Durée de l’étude : 12 mois